Un professionnel vous montrera un portfolio, des peintures originales, des photos de ses travaux précédents, ce qu’on appelle couramment un « book ». En revanche, par principe de discrétion, il ne fera jamais (surtout en fait) référence au nom de ses clients, si prestigieux soient-ils (justement).
Son travail et sa notoriété doivent suffire à vous persuader qu’il est l’homme de la situation, celui qui saura créer et mettre ou remettre en valeur vos armoiries, mais à mon avis, il n’est pas imaginable qu’il se serve du prestige de ses clients pour « établir » le sien. La relation qui s’établit entre l’artiste et son commanditaire est très particulière car elle touche un sujet sensible : l’image même de la famille… Aussi une grande discrétion est de mise, et est un vecteur important de la réussite de cette relation.
Il est possible cependant que soient publiés des dessins parfois de clients connus. En général à leur demande, ou si le dessin a été rendu public, afin d’éviter des attributions frauduleuses et rétablir la vérité (Si si, c’est déjà arrivé…)…
Il s’appuiera donc toujours sur sa façon de faire, ses connaissances que ce soit en terme de dessins, de coutumes, de façons de faire, sa formation graphique, historique…
Dans mes galeries , il est possible que des yeux avisés puissent peut-être reconnaître des écus, donc de fait certaines familles (qui ont donné leur accord pour présenter les travaux réalisés), mais elles ne seront jamais nommées et …. les plus prestigieuses ne seront pas montrées pour toutes les raisons citées ci-dessus, à moins que la famille ne le souhaite bien entendu.
On me demande régulièrement si les armoiries que je crée sont enregistrée officiellement …. IMPORTANT à savoir : Depuis 1872, il n’y a plus d’enregistrement officiel d’armoiries en France, et le métier d’héraldiste n’est pas soumis à un diplôme, ni à un ordre.
Aussi toute offre d’ « enregistrement d’armoiries » n’est en fait qu’une publication dans un ouvrage, en principe édité, et ne correspond pas à un enregistrement officiel, tel que nous l’entendons en France. Soyez donc vigilants dans vos recherches !